Tokyo

24/04/2017

Ainsi commence l’odyssée au Pays du Soleil-Levant (Partie 1)

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Salut à tous,

C’est Claire qui vous écrit.

Voici un petit article en deux parties sur mon arrivée et mes premières impressions au Japon.

Dimanche 22 Janvier – 19h en France

Ça y est, c’est parti pour 12h de vol! En avant pour un an dans un pays qui m’est totalement inconnu !

Bagages

Bizarrement, je ne ressentais aucune appréhension, j’étais même plutôt sereine en prenant l’avion. Je suis du genre à prendre conscience des choses seulement une fois que j’y suis et que je les vis.

Ma seule préoccupation était de ne pas dormir et donc de tuer les 12 heures de vol. Ça ne devait pas être trop difficile: j’ai peur des avions >.<, je pensais avoir faim et en prime, j’allais pouvoir m’écrouler le soir en arrivant et ainsi me caler sur le fuseau horaire japonais. Haha, l’idée était bonne et la motivation aussi jusqu’à ce que je découvre le service japonais… Impeccable. Bien qu’en classe économique, on avait des chaussons avec des couvertures et des bons sièges. Régulièrement les hôtesses passaient nous donner des bonnes choses à grignoter et à boire.

Ce qui m’a achevée c’était le super dîner qu’on nous a servi (voici une petite photo). Franchement, le ventre bien rempli, lumières éteintes et un bon film en VO, j’ai fini par sombrer.

Dîner dans l’avion

 

On m’avait souvent parlé de la qualité de service dans les pays asiatiques et notamment au Japon mais il faut le vivre pour le croire!

Lundi 23 janvier – 14h30 – arrivée avec 30 minutes d’avance.

De l’ordre, toujours de l’ordre et encore de l’ordre

Nous sommes arrivés avec 30 minutes d’avance. Et apparemment ce n’est pas si rare ici! Je savais que les japonais étaient ponctuels mais là ça en jette un coup! D’autant que déjà avant le départ de Paris, dans la zone d’embarquement, l’ordre et la ponctualité étaient de rigueur. Tous les passagers étaient là à l’heure, assis en attendant les annonces. Ils ne se sont mis à faire la queue que lorsqu’on les y a invités. C’était fou! Le seul qui essayait de gruger pour rentrer dans l’avion avant tout le monde, était un bon franchouillard (évidemment!).

Best invention ever

Autre fait marquant, mes premiers pas sur le sol japonais. Direction le pipi room. On m’en avait souvent parlé, je les vois enfin : les toilettes chauffantes-électroniques-nettoyantes du Japon. Vous devez me trouver bizarre mais j’ai été agréablement surprise! Il y a plusieurs fonctionnalités : un siège auto-chauffant, du son pour couvrir le bruit, différents jets d’eau pour nettoyer les différentes parties intimes… et pleins d’autres trucs que je ne sais pas encore déchiffrer.

Dernières formalités

La passage des douanes et des agents de l’immigration était plutôt tranquille. J’ai récupéré ma carte de résident et on ne m’a pas fouillée. Bon sur ce dernier point je pense que c’est surtout parce que j’avais 4 valises, un sac et une tête de dégénérée.. Si si, je vous assure. Habituellement ils spottent les gaijins qui ont l’air de bons touristes et fouillent les sacs. Pour ceux qui ne le savent pas, l’importation de viande crue , saucisson, fromage au lait cru et autres piliers de notre chère gastronomie est interdite. Les produits seront jetés… Ç_Ç. A bon entendeur, salut!

D’Uber aux Taxis

Ma manager est venue me chercher. Super gentil de sa part! Heureusement, elle m’avait reconnue! En même temps dans l’avion des noirs il n’y en avait pas d’autres et à Tokyo ça ne court pas les rues – sauf dans le quartier de Roppongi mais ça ce sera pour un prochain article…

En voulant rejoindre mon hôtel, j’ai utilisé mon premier taxi Japonais. Bilan des courses, vous n’en trouverez des comme ça nul part ailleurs:

  • un chauffeur en costard-cravate avec un chapeau et des gants blancs
  • des rideaux aux fenêtres
  • de la dentelles et des images sur le tableau de bord
  • des portes qui s’ouvrent automatiquement
  • des ceintures dont le port est obligatoire à l’arrière que depuis 2008 mais pas très utilisées…

Ici Uber n’est pas développé et est super cher, voire plus cher que les taxis. De toute façon, il n’y en a pas trop besoin, les taxis sont réglos, ils y en a beaucoup et souvenez vous, le service ici est super! Bon, j’avoue, une course représente tout de même un budget. Pour info, depuis Janvier, le prix de base à Tokyo Centre est passé de ¥730 (6.24 euros) à ¥410 (3.50) puis à ¥80 tous les 237m contre ¥90 tous les 280m. Clairement, lorsque j’ai compris ça j’ai réalisé que j’étais loin des Jeepneys des Philippines et des Xe om vietnamiens.

Taxi japonais

 

Ainsi s’achève le première partie de mon arrivée au Japon. Je vous retrouve pour mon premier contact avec le monde extérieur dans un prochain article.

Claire

(Sorry, sorry, je n’ai pas pris beaucoup de photo en arrivant mais dans les prochains articles il y en aura. Promis!!)

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