Tokyo

09/05/2017

Ainsi continue le commencement de l’odyssée… bref partie 2

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Hello,

Pour ne pas vous assommer directement avec un article énorme sur mon arrivée, j’ai préféré en faire deux – pour vous assommer plus lentement *x*.

Où en étions-nous? Je venais de découvrir les taxis japonais et faire une croix définitive sur mes références concernant le reste de l’Asie. Ici, ça n’a rien à voir.

Premier vrai contact avec le monde extérieur

Le temps d’emménager dans le nouvel appartement et en attendant l’arrivée d’Antonin, je suis restée au Prince Hôtel Shinagawa.

Pour mon premier dîner, je devais rejoindre un ami installé au Japon dans le quartier de Meguro. Heureusement pour moi, l’hôtel est super bien placé, en face de la gare de Shinagawa, avec des restos à proximités et même un temple juste à côté.

 

Temple près de l’hôtel Prince Shinagawa
Queue pour le bus près de la gare de Shinagawa

 

Mais ce qui m’a le plus marqué en sortant, c’était les rues méga grandes et surtout propres! Il n’y a pourtant même pas de poubelles dans les rues!!! Il n’y en a que près des Konbini ou près des nombreux distributeurs mais dans ce cas ce ne sont que des poubelles pour bouteilles/canettes. Bref, en France ça ne passerait pas.

Autre point, contrairement au Vietnam je n’avais pas 3000 regards posés sur moi à cause de ma couleur de peau. Pas d’attrapage de bras pour toucher la peau, ni de photos volées. C’était très agréable, c’était comme si je passais inaperçue. Pourtant, qu’est-ce qu’il y avait du monde! Je n’irai pas jusqu’à dire que je me fondais dans la masse mais c’était pas loin.

Les transports, toute une histoire

La rue enfin traversée, je pouvais enfin m’attaquer aux choses sérieuses et me confronter à la population. Objectif : acheter une carte de transport SUICA. C’est une carte sur laquelle on crédite de l’argent qui nous permet de payer l’accès aux différentes lignes de transport à Tokyo et dans d’autres grandes villes du Japon, à un prix réduit. Cette carte permet aussi d’effectuer des achats dans les konbini, supermarchés et autres magasins. Malheureusement pour moi, rien n’était indiqué en anglais. J’ai donc cherché un endroit avec des guichets, j’ai vu des gens faire la queue donc j’ai suivi en espérant que le guichetier parlait anglais. Ce n’était pas le cas mais je pense que quand il m’a vue arriver avec ma tête de dépravée et mes quelques mots timides en anglais, puis mon “suica kaado” il a compris.

 

SUICA kaado

 

Le système de transport tokyoïte est super complexe et cher. Les lignes appartiennent à des compagnies différentes donc un conseil, il faut éviter au max les correspondances entre les différents réseaux pour ne pas avoir à repayer à chaque fois. Par chance, mon hôtel se trouvait sur la ligne Yamanote, mon lieu de travail également, les principaux quartiers de la fête aussi et le futur appartement bien évidemment. Cette ligne est géniale: les stations s’affichent en kanji, hiragana et en surtout en anglais, et elle est circulaire donc on ne peut pas s’y perdre.

Lors de court mon passage dans le métro, j’ai été frappée par un autre trait culturel japonais: la culture de la queue. C’est fou! Avant de quitter la France, j’avais vu des vidéos sur les pousseurs et les métros bondés. Ainsi, avec mon expérience des RER B et surtout A à Châtelet je pensais être préparée. Alors qu’en fait, sur le quai l’ordre règne. Ils font la queue de part et d’autre des portes, derrière un marquage au sol et attendent. Rien à voir avec nos mouvements de foule sur les quais et ceux qui ne laissent même pas sortir les gens des RER avant de monter.

 

Queue metro – Osaki station

 

Autre point, c’est super facile de se repérer sauf dans quelques grosses stations. Le nom des sorties est simple, logique et écrit en romanji: East exit, West exit, North exit, Central exit et South exit. Plus encore, pour moi qui ai un sens de l’orientation pourri et qui n’arrive pas à me repérer sur un plan affiché en gare, ici je suis comme un poisson dans l’eau. Les plans sont affichés ou dessinés non pas par rapport au Nord comme en France mais en fonction de la perspective de l’endroit où on regarde le plan. Ainsi ce qu’il y a en haut du point “you are here” c’est ce qui se trouve devant nous. Easy.

 

Sortie en station de Shinjuku (Sorry pour la qualité ç_ç)

 

Ainsi, sans internet j’ai pu rejoindre mon ami sans encombre.

Meguro – Tonki Tonkatsu

A Meguro j’ai découvert le restaurant Tonkitonkastu. C’est un restaurant très connu de tonkatsu et super vieux : 73 ans. On y mange du porc (maigre ou gras) pané accompagné de chou cru, de riz, de soupe miso à volonté! Au RDC, là où nous nous sommes installés, il n’y a pas de tables mais un grand comptoir qui donne sur toute la cuisine. Apparemment, les gens dinaient comme cela en 1939 lors de la création du resto. L’ambiance y est chaleureuse. Les cuisiniers accueillent les clients en criant haut et fort “Irasshaimase!!!!” Bref, on vous le recommande fortement.

A Meguro j’ai également découvert d’autres caractéristiques de l’organisation de la vie japonaise. A tous les étages des immeubles il y a soit des restaurants, des magasins, des bars ou même des clubs. Il ne faut pas réfléchir comme en France avec des resto en RDC aux belles devantures. Au contraire, plus c’est caché, mieux c’est! Ainsi, sur chaque immeuble, on trouve des panneaux d’affichage lumineux pour indiquer la présence d’un resto, d’un bar ou autre. Les rues sont donc super éclairées avec des pleins de néons et des panneaux de toutes les couleurs. Mais là encore ce n’était pas grand chose – d’un point de vue japonais évidemment.

Shibuya

Après le bon resto, nous sommes allés à Shibuya. Le quartier dans lequel se trouve le grand carrefour. Vous en avez déjà entendu parlé et vu plein de photos, je vous assure. En voici quand même une pour vous rafraichir la mémoire.

 

Crossing depuis le Starbucks

 

Près de là se trouve Hachiko, le point de rendez-vous de tout gaijin qui se respecte. Il s’agit d’un chien qui a attendu quotidiennement son maître à la gare de Shibuya pendant les 10 ans qui ont suivi sa mort. Chaque soir à la même heure, il se pointait à la gare pour retrouver son maître. Trop triste!! Les japonais lui ont donc érigé une statue.

Mais je préfère terminer sur une note plus joviale: les rues de Shibuya! Fascinée par toutes les lumières, les magasins de shopping (Forever 21, H&M et d’autres), les restaurant, au départ je n’avais pas remarqué toutes les annonces publicitaires. Mais tout d’un coup, j’ai pris conscience du brouhaha. En fait, ici la musique et les publicités avec du son sont autorisées. C’est le cas également des annonces vocales à partir des voitures ou autre. Ainsi vous pouvez entendre des gens dans leurs voitures faire de la pub sur n’importe quel sujet. Tout cela participe à créer une ambiance festive, un peu trop à mon goût vu le monde mais c’était amusant.

 

Crossing Shibuya

 

Ainsi s’achève cette première journée à Tokyo! Une journée pleine de surprises qui laisse présager un séjour bien dépaysant!

Pour l’heure, je vais vous laisser et je vous retrouve pour un article sur ma deuxième journée: l’île d’Odaiba.

Claire

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