Miyajima ou le pélerinage sur une île sacrée

Weekend de 4 jours du 18 au 21 mars 2018

• Samedi 18: Hiroshima
• Dimanche 19: Miyajima (cette page)
• Lundi 20: Himeji
• Mardi 21: Nara

Deuxième étape de notre weekend de 4 jours, nous avons exploré l’île de Miyajima.

 

Miyajima est une île de la mer intérieure du Japon, située assez près d’Hiroshima. Elle est très connue car c’est une île sacrée de la religion Shinto. On ne peut pas y couper d’arbre, tuer les daims sauvages qui y vivent ou même y mourir!

On y accède facilement depuis Hiroshima en prenant un train pendant 1h puis en faisant 30mn de ferry, donc c’était la visite parfaite après une bonne nuit de sommeil.

 

 

 

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par les autochtones: les daims! Appelés shika en Japonais, ceux-ci sont omniprésents partout sur l’île puisqu’il est interdit de les tuer! Ils sont très gourmands et attaquent parfois les touristes qu’ils voient porter de la nourriture. Ils ne sont pas super malins et ont aussi tendance à manger les sacs plastiques qui traînent, ce qui les rend malades…

 

 

A notre arrivée, nous sommes passés par une allée commerçante tenue par les villageois où nous avons pu goûter la spécialité de l’île: les huîtres (kaki) qu’on peut manger grillées et panées! N’étant pas friand d’huîtres crues comme on trouve en France, Anto a été agréablement surpris par ces dernières qu’il a adorées! Mais on a un peu peur que la recette soit mal accueillie par les puristes en France!!

 

 

 

On arrive très vite vers le symbole de l’île, qui est l’une des images les plus connues du Japon: le torii du sanctuaire Itsukushima-jinja. Celui-ci, suivant la marée, peut se retrouver sur la page ou entouré d’eau, ce qui est assez onirique. On a pas pu s’empêcher de passer plusieurs fois devant durant la journée!

 

 

 

Il est assez logique de visiter le sanctuaire directement, mais on a cherché à échapper un peu à la foule en prenant un chemin un peu moins rempli de monde.

On a donc grimpé sur la petite colline juste à côté du sanctuaire pour voir le Senjokaku et son immense pavillon dédié au grand shogun Toyotomi Hideyoshi (inachevé) ainsi que sa pagode à cinq étages.

 

 

On voulait ensuite voir l’île depuis son sommet, accessible par un téléphérique. On a marché jusqu’à ceui-ci en passant à côté d’une petite rivière très jolie, et silencieuse ce qui nous a fait du bien!
On est arrivés en bas du téléphérique où il nous a fallu attendre 15mn après avoir acheté nos tickets, queue oblige.

 

Une fois en haut, on a essayé de faire une petite activité de couple: faire des gâteaux Momiji manju (fourrés au haricots rouges, spécialité locale) en forme de coeur. Malheureusement ce n’était pas le moment d’être romantiques, car le stand était fermé pour le midi… :'(
Il y avait cependant une superbe vue des îles alentours de la mer intérieure du Japon depuis le haut du téléphérique et nous avons pu en profiter.

 

Cependant nous n’étions pas encore arrivés en haut du mont Misen, le plus haut sommet de l’île! Il fallait le mériter un minimum en faisant une petite marche d’une demi-heure.

On a trouvé sur notre chemin quelques édifices sacrés. Le moine bouddhiste Kûkai (774-835, il a étudié en Chine) a choisi l’un de ceux-ci, le Misen Hondo, afin de pratiquer un rite bouddhiste secret durant 100 jours. Le pavillon Reikado accueille la flamme éternelle, du feu qu’il aurait allumé durant son séjour, et qui n’aurait jamais cessé de brûler depuis. Elle a d’ailleurs servi à allumer la flamme du cénotaphe du mémorial de la paix de Hiroshima.
On a pu se rattraper en termes d’activités romantiques en allumant notre bougie avec la flamme éternelle. C’est beau non? 😀

 

Après toutes ces émotions, on a enfin atteint le sommet du mont Misen sur lequel se trouvait un observatoire qui nous a permis d’observer toute l’île, un paysage vraiment magnifique.

 

On a décidé de se bouger un peu et de descendre le mont à pied via l’un des nombreux sentiers qui le permettent. On a pas regretté du tout car il faisait super beau, et il n’y avait que très peu de monde. Un cerf (qu’on a décidé d’appeler Seru-san) a bien essayé de nous faire faire demi-tour mais on a pris notre courage à deux mains et…attendu qu’il s’éloigne! On a même trouvé une petite grotte sacrée avec un autel au détour du sentier.

 

 

 

 

Enfin, nous avons fini notre visite par la visite du sancturaire Itsukushima que nous avions évitée au début (nous avons bien fait, il y avait un peu moins de monde). La vue sur le torii était jolie, mais Anto était déçu car le sanctuaire avait l’air très récent et n’était pas si original malgré le fait d’être construit sur pilotis. On a quand même pu prendre une super photo!

 

 

On a fini la visite en allant sur la plage pour s’approcher du torii à marée basse avant de retourner à Hiroshima et manger dans un excellent restaurant indien près de la gare. Miam, on vous conseille chaudement le Rupari Indian Cuisine!

Prochaine étape : le château de Himeji!

Claire et Anto