Hello les amis!
Aujourd’hui on va vous parler de notre installation tous les deux au Japon!
Housing hunting
Quelques mois avant notre départ, on a commencé à réaliser que ça serait une bonne idée de trouver un logement histoire de ne pas vivre dans la rue!
Un ami sur place nous avait prévenus que c’était difficile pour les étrangers de louer au Japon, la plupart des propriétaires spécifiant sur leurs annonces qu’ils ne veulent pas de gaijin (même si c’est illégal). Du coup il valait mieux se préparer un peu!
Sachant qu’on allait probablement rester un an, durée du V.I.E. oblige, on a décidé d’éviter la location “classique”, car on voulait éviter d’acheter des meubles pour une si courte durée!
Notre choix s’est porté sur les locations d’appartements meublés “courte durée” (petit conseil pour ceux que ça intéresse, la liste se trouve ici).
Vu qu’on ne voulait pas d’une simple chambre et qu’on voulait une taille raisonnable, et pas être non plus trop loin de nos deux entreprises, notre choix s’est trouvé assez réduit! On a fait notre choix début Janvier afin de pouvoir le réserver. Emménagement prévu pour le 1er Février, la veille de l’arrivée d’Anto.
Meublé clé en main
Sans histoire, l’emménagement il s’est fait le matin du 1er. L’agent immobilier était Français et tout s’est très bien passé. Tout était installé, le technicien du gaz devait passer entre 13 et 15h et -surprise pour un Français- est passé à l’heure! Bref, une bonne nouvelle!
L’appart que nous avons choisi fait 30m2 (c’est une bonne taille ici!), et est un studio avec tout dans la même pièce, y compris ce qui devrait notamment se trouver dans une salle de bain, à savoir la douche et l’évier. Optimisation maximale!
Voici quelques petites photos de l’appart pour ceux qui veulent savoir à quoi ça ressemble!
Par contre, on découvert les règles du tri au Japon!
OMG quelle galère, d’autant qu’en général pour chaque produit acheté au moins 3000 emballages du produit sont offerts… Et pas question de se défiler sinon il y a moyen de choper une amende!
Formalités administratives…
Evidemment, il fallait ensuite enregistrer notre lieu de résidence permanent avec les autorités! Il faut savoir que tant que tu n’as pas d’adresse au Japon, tu n’existes pas. Le lieu de résidence est la base pour pouvoir obtenir la carte de résident et ainsi ouvrir un compte en banque, ouvrir une ligne téléphonique etc. On est donc allés dès le vendredi matin à la mairie de Shinagawa remplir les papiers nécessaires…
…Avec quelques difficultés mais beaucoup de bonne volonté du personnel qui ne parlait pas vraiment Anglais, en communiquant par gestes et quelques mots, on a réussi à compléter le formulaire de résidence permanente.
Cette démarche, obligatoire sous 2 semaines après l’arrivée au Japon, nous a permis d’avoir notre adresse au dos de notre carte de résident.
Les jours d’après nous sommes donc allés ouvrir une ligne téléphonique et ouvrir un compte banque. Seul problème pour ouvrir un compte en banque il faut un numéro de téléphone japonais et pour ouvrir une ligne téléphonique ben il faut un compte en banque. Heureusement pour nous, nous avons un ami bien installé sur place et des cartes visa/mastercard apparemment acceptées chez l’opérateur vers lequel nous nous sommes tournés. Mais là encore, pour la CB nécessaire à l’ouverture de la ligne tel ce n’est pas si évident. Il faut que le nom du détenteur de la CB soit le même (à la lettre près) de celui qui apparait sur la carte de résident du la personne qui veut ouvrir la ligne. On vous précise à la lettre près parce que sur la carte de Claire il était écrit “Mle Claire XXXX” or sur la carte de résident ben “Claire XXXX” tout court. Ainsi, nous avons dû expliquer avec des gestes, du japonais et de l’anglais que c’était la même et que “Mle” ne faisait pas partie du nom. En tout cas, il faut bien prévoir plusieurs bonnes heures pour ouvrir une ligne téléphonique et une bonne heure pour ouvrir un compte en banque.
Une fois ces formalités terminées, à nous la liberté!!!! Euh en fait pas tout à fait. Le jour de l’ouverture du compte en banque de Claire (quelques semaines après notre installation), la conseillère lui a expliqué que pour recevoir des virements internationaux il fallait revenir à l’agence avec un “Mynumber”. Maintenant, pour effectuer certaines démarches dont le déblocage du compte pour les tranferts internationaux il faut communiquer ce My number. C’est une nouvelle formalité mise en place en Janvier 2017. Pas de bol! Sauf qu’au départ nous ne le savions pas. Nous nous sommes donc tournés vers sa manager qui lui a montré une carte à faire et puis finalement nous avons découvert qu’il s’agissait en fait d’un papier envoyé par la mairie quelques semaines après l’enregistrement. Bref, on l’avoue ce papier était un peu passé à la trappe vu que nous l’avions reçu en japonais avant cette histoire de transfert international et de Mynumber…. Et pour la fin de l’histoire, la carte montrée par la manager de Claire était en fait pour “faire joli”. A notre niveau, on peut effectuer toutes les démarches avec le papier.
Découverte du quartier de Kitashinagawa
Anto est arrivé le lendemain de l’emménagement, un jeudi, sans problème, et nous avons profité du week-end pour explorer un peu plus le quartier.
Nous habitons près de la gare de Kitashinagawa, qui est desservie par la ligne privée Keikyu. C’est une toute petite gare et seuls les trains locaux (ceux qui font tous les arrêts) s’y arrêtent. Du coup on a la joie d’être séparés par des passages à niveau de la grande gare de Shinagawa, ce qui fait qu’on reste parfois bloqués 10 minutes (ou plus!!!) en attendant le passage des trains!
Nous sommes aussi juste à côté de l’ancienne route du Tokaido, l’ancienne route empruntée par les daimyo qui devaient passer la moitié de l’année à Edo.
C’est une rue commerçante avec quelques magasins traditionnels, un kombini, un hyaku-en shop, des izakaya et pas mal de restos! Du coup on aime beaucoup notre petit quartier car il est pas loin de la grande gare de Shinagawa, il y a de la vie mais c’est un quartier résidentiel à taille humaine. No regrets!
Juste à côté, il y a le Shinagawa-jinja, un grand sanctuaire Shinto du XIIe siècle où a lieu une fête fin Septembre. Il y a même un mont Fuji miniature! On y vénère le Daikokuten, dieu de la nourriture, ce qui a beaucoup plu à Anto 😀
La rumeur dit que le grand Shogun Tokugawa Ieyasu y a prié avant une bataille décisive qui lui a permis d’asseoir son pouvoir…
Enfin, durant notre visite Claire a découvert à quel point les distributeurs automatiques de boissons sont présents à l’extrême ici!
Roulement de tambour… On vous présente les célèbres 4 distributeurs alignés de Kitashinagawa! Le pire c’est qu’ils ne vendent pas les mêmes boissons (thés, cafés, jus, sodas chaud ET froids!)… Hallucinant!
C’est fini pour cette petite présentation de notre quartier, qui on l’espère vous a plu! Bonne journée!
Anto et Claire