Hey hey! Nous revoilà (après quelques jours mois d’absence oui, désolés…)!
On va prendre une petite machine à remonter le temps et vous raconter notre première vraie semaine de vacances! C’était la Golden Week (29 avril-7 mai 2017), une semaine avec plusieurs jours fériés durant laquelle les Japonais voyagent tous (eh oui, vu qu’ils ne prennent pas de vacances…). Sur les conseils de nos amis et des Japonais eux-mêmes, nous avons préféré fuir le Japon pour aller voir Hong-Kong et Singapour, des destinations dont on avait eu de bons échos.
Les deux destinations étant suffisamment petites, nous avons décidé de consacrer 4 jours à la visite de Hong-Kong et 5 à celle de Singapour.
La suite de nos vacances, à Singapour, c’est par là (enfin, quand on aura publié l’article, petits impatients!).
Pour la petite histoire, l’île de Hong Kong était une colonie britannique depuis 1842. A cette colonie ont été ajoutés successivement Kowloon (1860) puis les nouveaux territoires en 1898, loués à la chine pour 99 ans. Hong Kong a donc été rétrocédée en totalité à la Chine en 1997, et c’est alors devenu une région administrative spéciale de la Chine (autonomie et propre gouvernement).
Vendredi 28: L’arrivée de la loose
Pleins d’espoir et ayant hâte de commencer nos vacances, nous sommes partis un peu plus tôt du travail pour rejoindre l’aéroport de Narita, au Nord de Tokyo. Il est loin de chez nous, contrairement à celui d’Haneda. Le trajet nous a pris une bonne heure de transport…
Nous avons pris notre avion à 18h30 et sommes arrivés à 23h25 à l’aéroport de Hong-Kong. Sans bagages en soute (vivent les sacs de rando!), nous sommes vite sortis de l’aéroport et avons pris un billet de train (à savoir que nous aurions plutôt dû prendre une carte de transport Octopus – petit conseil – car elle sert de carte de paiement partout à HK). Et là, choc culturel! Après 2 mois passés au Japon, on n’avait plus l’habitude d’entendre du bruit dans les trains et de voir des ordures traîner.
Une fois sortis, la fournaise! Il fait chaud là-bas! Et puis tous ces immenses bâtiments parés de climatiseurs à l’extérieur et d’échafaudages en bambous (!!!) nous ont donné le tournis. 2e choc culturel! Après s’être perdus dans les rues une petite demi-heure car Anto “savait où il allait”, on a enfin trouvé l’Airbnb. Mais…le code de la porte d’entrée ne fonctionnait pas! Sans wifi et totalement perdus en pleine nuit dans une ville inconnue… la loose!!! Heureusement, Claire a tenté quelques combinaisons jusqu’à ce que l’une d’entre elles fonctionne!
Une fois arrivés devant la porte de l’appart, rebelote! Impossible d’ouvrir celle-ci avec la combinaison fournie. Cette fois-ci, on captait le Wifi, et heureusement on a pu contacter le proprio qui a enfin pu nous fournir le code correct… La galère…
Finalement, c’est en ouvrant la porte de l’appartement que nous avons compris pourquoi le proprio s’était trompé. En fait, chaque pièce était transformée en micro-appart indépendant avec son propre code (c’est courant à HK car il y a peu de place).
Après toutes ces émotions, douche et dodo dans le lit avec la clim. A demain!
Samedi 29: Le choc culturel et la puissance de la finance
Hong Kong était sur la liste des villes où on se voyait peut-être vivre. Nous avions donc décidé de profiter de ces 3 jours sur place pour la découvrir et nous fixer.
Pour commencer, on a donc tout logiquement décidé d’aller voir le centre-ville, situé sur l’île de Hong Kong (oui, c’est compliqué!! si vous êtes perdus, relisez la petite histoire du début).
Etant logés dans le quartier de Kowloon, pour rejoindre l’île nous avons décidé de prendre le ferry. Sur la route du port, le dépaysement de la veille continue! Beaucoup BEAUCOUP BEAUCOUP de bruit et de circulation, la majorité étant des taxis et des minibus bondés (qui nous ont beaucoup fait penser aux 100-100 du Congo).
On a pris le ferry à l’arrache alors que la sonnerie retentissait. C’était contre nature pour les Japonais d’adoption que nous étions devenus, mais au moment de prendre le bâteau, nos racines Françaises ont pris le dessus!! Alors imaginez ça plus le bruit, la circulation et les taxis, nous étions dans un autre monde! Vous l’aurez bien compris, notre référentiel de comparaison était déjà devenu le Japon…
Vous vous souvenez de la carte de transport dont on vous avait parlé la veille? On aurait dû la prendre, car on s’est rendus compte que pour la prendre sur le port à notre arrivée, il fallait obligatoirement repartir en ferry! La loose…
On voulait aller en haut du Victoria Peak et avoir une vue sur la ville, du coup on a pris un bus. Là encore, l’anarchie à la montée du bus nous a fait regretter le Japon et ses queues aux arrêts de bus: en particulier les personnes qui dépassent tout le monde!
Sur le chemin, on n’a pas pu s’empêcher de remarquer les climatisations devant toutes les fenêtres, les habits qui sèchent en hauteur des immeubles géants et la pollution générale.
À l’arrivée sur le Peak, un immense centre commercial nous attendait. On est montés voir l’impressionnante vue depuis le toit puis on a mangé des dim sum.
Il y avait un vieux cable car pour redescendre. Nous avons bravé la longue file d’attente pour l’atteindre et nous l’avons pas regretté car nous avons pu admirer la vue une dernière fois.
Une fois en bas, changement de décor, nous étions dans le quartier de la finance et du luxe! Immeubles de banque et magasins chics partout autour de nous, avec nos grosses chaussures de rando et nos hoodies, on se sentait définitivement pas à notre place… Sur notre route, nous avons tout de même remarqué de vieux immeubles délabrés au milieu de tout ce beau monde.
Par un espèce de miracle, on s’est retrouvés dans un quartier hipster où on a fait la meilleure découverte de la journée: Oddies, un marchand de glaces aux eggettes! Ce sont de délicieuses gauffres en forme oeufs qui sont une spécialité locale qu’on vous recommande!
Reboostés, nous avons continué notre exploration en déambulant dans le quartier des antiquaires véreux à la conscience malléable puisqu’apparemment ils ne rechignent pas à vendre des faux.
Les travers de la nature humaine nous ayant ramenés sur terre, nous avons décidé d’aller boire pour oublier. Quelle chance! Nous nous trouvions juste à côté de Soho, le quartier de la fête. Nous nous sommes réfugiés au Roundhouse bar pour prendre une bonne craft beer accompagnée de tapas.
Pour profiter de la skyline de nuit, nous sommes finalement revenus en ferry à Kowloon. Les tours éclairées donnaient l’impression d’une compétition entre les bâtiments (toujours plus de couleurs, toujours plus d’énergie, toujours moins pour la planète).
Retour à l’appart, centres commerciaux toujours ouverts à 23h. Malgré l’heure tardive, beaucoup de lumières, d’animation et le bruit qui va avec. Ça nous a un peu rappelé les quartiers Tokyoïtes de Shinjuku et Shibuya.
Bilan de la journée: Plutôt positif, on a fait plein de découvertes et le dépaysement était total. On a vraiment apprécié le côté bilingue de la ville car presque tout était en anglais et les Hong Kongais le parlent couramment. Le côté détendu de la population était aussi rafraichissant car tout le contraire de ce qu’on voit à Tokyo. Par contre, on a moins aimé le quartier financier qui ne nous correspondait pas, car l’atmosphère de compétition un peu malsaine qui y régnait nous empêchait de nous y projeter (accessoirement, Antonin a regardé les salaires et loyers et la vie à HK nous a semblé encore moins accessible).
Bon, on vient de se rendre compte que l’article est un peu trop long, du coup on va devoir le couper en deux… Rendez-vous dans quelques jours pour la suite!