Kyoto

28/08/2017

Kyoto, la ville aux 1000 temples (Part 1)

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Bonjour les amis!

Le moment est enfin venu de vous raconter notre première visite à Kyoto, la cité aux milles temples (et non, c’est pas une exagération) le weekend du 14-15 Avril 2017.

Après une grosse journée au boulot et le rush habituel pour aller prendre le train (ceux qui nous connaissent ne seront pas surpris), on a pu se poser pendant les 2h30 de trajet du Shinkansen. Malgré la vue sympa de la Kyoto Tower à l’arrivée, pas le temps de faire du tourisme, il fallait courir jusqu’au Ryokan pour le check-in! Vous devrez donc vous contenter de cette photo prise à l’arrache.

La Kyoto Tower

Samedi 15 Avril

Direction le Nord-Est pour commencer la journée avec le Ginkakuji, le premier d’une longue série de temples. Mais avant, focus sur l’épreuve du bus! Imaginez-vous une bonne heure de bus debout dans un bus plein à craquer. Si ce n’est que ça, nous direz-vous, c’est comme à Paris, mais encore faut-il trouver le BON bus parmi les 50 arrêts de la gare et éviter de faire la queue pour rien. Passons au temple.

Le Ginkaku-ji

 

Le Ginkaku-ji (pavillon d’argent) nous a vraiment beaucoup plu, très agréable à visiter malgré la pluie – qui nous suivait depuis quelques week-end, la sournoise!

Très brièvement, la visite comprenait de beaux jardins secs (de petits cailloux), une promenade à flanc de montagne au milieu des arbres et du sol recouvert de mousse d’où on a eu la chance d’apercevoir une geisha (une vraie?)!
Petite anecdote, on y a rencontré un couple mignon et super sympa de papy et mamy Français qui nous a expliqué que pour avoir un couple durable, il fallait savoir se disputer et se réconcilier avant de s’endormir (à bon entendeur salut!).

Le jardin sec vu de l’entrée
Autre vue du jardin sec. Le monticule de sable représente le mont Fuji

 

Vue d’ensemble du temple depuis le haut de la promenade
La mystérieuse geisha aperçue au cours de la visite…

Etape suivante: le chemin de la philosophie ou la promenade du philosophe (au choix). Ce que nous avons oublié de préciser au début de cet article, c’est que cette année la floraison des cerisiers était en retard et coïncidait donc avec notre passage. Aussi, couplée avec la pluie, cette promenade avait un côté romantique qui nous a bien plu.

Chemin de la philosophie
Chemin de la philosophie

 

D’autant qu’au passage on a pu goûter des pousses de bambou grillées et rencontrer des petits chats.

Test de pousses de Bambou grillées
Ces petits chats ont tout compris, ils se protègent de la pluie

La pluie s’est accélérée et nous nous sommes réfugiés à l’Eikando-ji, une sympathique découverte. La visite du complexe se déroule pieds nus. Des couloirs relient les différents bâtiments et un chemin permet d’accéder à une vue panoramique de la ville.

Cour intérieure de l’Eikandoji
Autre jardin intérieur

 

 

Vue panoramique depuis la pagode de l’Eikando-ji

 

Une fois les chaussures remises et le soleil revenu, la visite du jardin nous a également bien plue.

 

 

On a continué non loin au Nanzen-ji, où on a eu la surprise de rencontrer un collègue d’Anto. Il y a peu de bâtiments visitables mais la porte est très imposante et on a apprécié de pouvoir se poser tranquillement. A noter également l’acqueduc tout proche en briques qui contraste avec l’atmosphère mystique du lieu.

La porte massive du Nanzen-ji

 

Posage pour philosopher (et préparer la suite de la visite!)
Le fameux acqueduc de briques

 

Bornés que nous sommes et malgré l’échec de Nara, on s’est là encore essayés avec plus ou moins de succès, aux joies de la photo artistique. Admirez!

Réussi? En tous cas, pas raté, ouf!
Euuuh… Oublions celle-là…
Aaah enfin le résultat escompté!

 

Sur le chemin du temple Kodai-ji, nous sommes passés par le temple Chion-in. Pas de remarque particulière, si ce n’est qu’on a bien profité du soleil et des cerisiers en fleur.

La cour magnifique du temple Chion-in
L’entrée du temple Chion-in

 

Nous sommes également passés par une petite route pavée touristique mais pleine de charme: pousse-pousses, couples en yukata et soleil au rendez-vous!

En route pour le Kodai-ji, et sans tricher avec les pousse-pousses s’il vous plaît!
L’allée menant au Kodai-ji

A notre arrivée au Kodai-ji, nous avons été accueillis par un petit jardin sec, avons gravi une pente jusqu’à deux anciennes maisons de thé puis sommes descendus à travers une bambouseraie. Là encore, on a pu profiter des cerisiers en fleurs et du beau temps.

Le jardin sec et les cerisiers en fleur du Kodai-ji
Ses pavillons de thé de style ancien
La bambouseraie et une statue effrayante de dragon!

 

On s’est faufilés dans la rue Matsubara Dori pour atteindre (non sans mal) le Kyomizu-dera, notre dernier temple de la journée.

La Matsubara Dori bondée. Au fond, la pagode du Kyomizu-dera (Sanjunoto) apparaît
Le chemin parcouru vu du haut de la Matsubara Dori

 

Malheureusement pour nous, le temple était en réparation, et les célèbres pilotis situés en-dessous de celui-ci n’étaient pas vraiment visibles…

Vue depuis la terrasse du Kyomizu-dera
Vue de l’ensemble du Kyomizu-dera. Le temple est entièrement sur pilotis!

 

Au détour d’un chemin du jardin, au lieu de suivre à la queue leu leu tous ceux qui descendaient, nous avons fait le choix risqué de tourner à gauche. Alors qu’il n’y avait absolument personne par-là, nous avons été suivi par des tonnes de Japonais, encouragés par notre prise d’initiative! On y a trouvé une mini-pagode tellement petite qu’elle tenait dans la main d’Anto!

La preuve qu’elle est petite! Pour ceux qui souhaitent la voir, elle s’appelle 子安の塔 (si, si, véridique d’après Google). Y’a plus qu’à y aller!

 

Nous avions réservé une session pour une cérémonie du thé chez Camellia. Nous avons donc emprunté des petites ruelles toutes mignonnes.

Les ruelles de Kyoto sont superbes

 

La cérémonie a duré 1h. Non seulement nous avons eu la chance d’en voir le déroulement mais on nous a également expliqué la signification d’une telle cérémonie. C’est beaucoup plus complexe que ça en a l’air. Il faut une bonne dizaine d’années d’études pour être habilité à tenir des cérémonies du thé et transmettre son savoir. Il faut également maitriser la calligraphie et l’Ikebana, (l’arrangement floral). Tout un art!

La cérémonie du thé chez Camellia
Meilleur thé matcha du monde!

 

A la sortie, c’est le ventre vide que nous nous sommes mis en quête d’un resto pour manger. Un collègue de Claire nous a conseillé de tester le Sukiyaki, un plat apparemment réputé puisque qu’après avoir traversé Gion, le quartier des Geishas, et essuyé quelques refus, nous avons déniché un resto au fond d’une ruelle invisible sur les plans.

Les ruelles de Gion sont ornées de lanternes
Kyoto by night

Heureusement, le restaurant valait la demie heure passée sur la pluie à chercher l’entrée. Nous avions une serveuse attitrée pour nous apprendre à préparer et manger ce plat. Concrètement, c’est de la très bonne viande accompagnée de légumes saupoudrés de sucre. Quoique un peu cher, c’était très bon. Quand on aime on ne compte pas!

On nous apprend gentiment à faire le Sukiyaki
Regardez-moi comme c’est bon tout ça!

 

Coup de coeur sur la route pour rentrer au ryokan : le panneau interdit au pousse-pousses sur les trottoirs.

Only in Kyoto!

Dimanche 16 avril

Fatigués de voir la foule, nous nous sommes exilés au Daitoku-ji, un complexe monastique zen dont plusieurs sont ouverts au public, les autres étant en activité. Par chance, durant notre visite quelqu’uns des temples habituellement fermés étaient exceptionnellement visitables. C’était notre gros coup de coeur de Kyoto. Paisibles et magnifiques, les temples étaient diverses avec un style bien à eux. Il n’y avait que très peu de monde ce qui nous a permis de vraiment prendre le temps d’apprécier chaque site et ses jardins à sa juste valeur. Le déplacement en vaut la chandelle, on vous recommande fortement d’y consacrer une demi journée. 

L’allée centrale du Daitoku-ji, au milieu des temples
Le jardin sec du
Ryōgen-in
Toujours le Ryōgen-in

 

Jardins de l’Ōbai-in
Jardin sec de l’Ōbai-in
L’entrée du Kōrin-in

 

Le jardin intérieur du Kōrin-in
L’entrée bambouseraie du Kōtō-in…Superbe!
Le jardin à l’intérieur du Kōtō-in

 

On sait qu’on vient de vous bombarder un peu de photos, mais on voulait absolument partager ça avec vous (et encore, on s’est retenus d’en mettre plus)!

Le Daizen-ji était un temple particulièrement intéressant à visiter. Nous avons vraiment apprécié le fait qu’une explication détaillée (en anglais svp!!!!) sur la signification du jardin zen sec soit fournie. C’était une métaphore de la vie, la morale étant qu’il ne faut pas lutter contre le temps qui passe à la manière d’une torture qui remontrait une rivière à contre courant, mais plutôt s’en accommoder et ainsi s’élever.

Jardin sec du Daizen-ji, on a eu l’explication exacte de cette partie, mais on ne s’en rappelle plus trop…

 

Malheureusemenent après avoir atteint le nirvana, nous sommes vite redescendus sur terre lors de notre visite du Kinkakuji, aussi surnommé par nous le temple disneyland, vous verrez pourquoi.

Le Kinkakuji, qui signifie pavillon d’or, est uns attraction majeure du Japon. Aussi, une multitude de touriste de tous les horizons, s’y presse lors d’un séjour à Kyoto. Pour gérer les flux, une queue a donc été aménagée à la manière des parcs d’attractions Disney. Une visite fléchée s’est donc mise en place avec pour premier stop, le selfie avec Kinkaju-ji.

Le fameux selfie

 

Et maintenant voici en exclusivité l’envers du décor, beaucoup moins sympa:

 

Ensuite, nous avons été amenés au point de vue du phoenix présent sur les billets de 10000 yens.

Le phénix du billet de Billet 10 000 yen (quasi 100 euros) comparé au phénix sur le toit du Kinkakuji

 

Enfin, nous avons suivi la foule pour visiter les jardins. Nous avons quand même essayé de nous faufiler pour atteindre la sortie… en vain, la densité de touristes était trop importante.

Après quelques minutes de marche, nous avons retrouvé la tranquillité au Ryoan-ji. Un temple où pour changer, la visite commence par les jardins et notamment le lac, avant d’arriver au bâtiment entouré de jardins sec.

Le lac du Ryoan-ji
Autre vue du lac du Ryoan-ji

C’était un peu difficile de prendre des photos, mais on en a quand même pris pour vous montrer !

Le jardin sec du Ryoan-ji
Les paravents peints à l’intérieur du Ryoan-ji
Une petite fontaine dans le jardin, l’inscription sur la pierre signifie “j’apprends uniquement que je suis satisfait”

 

Nous avons également pris le temps de nous perdre dans les jardins, d’apprécier la nature et les cerisiers en fleurs au moment du soleil avant de prendre la direction de la gare et de retrouver le tumulte de la vie tokyoite.

Derniers moments de nature…
…avant la civilisation

 

–Claire et Anto

Partir en weekend le vendredi soir, c’est pas toujours facile, surtout quand on rushe après le taf!

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