Bonjour bonjour!
On a exceptionnellement décidé de zapper quelques étapes afin de pouvoir vous raconter notre seconde expédition Kyotoïte du 27-28 mai 2017.
Comme la dernière fois, nous sommes partis le vendredi soir (après avoir décidé d’y aller le jour-même!) et, un peu fatigués, on a galéré pour acheter nos billets à Tokyo.
Grosse surprise: quand on appuie sur le bouton pour demander de l’aide de la machine, une petite trappe s’ouvre et un monsieur en sort la tête!!
Arrivés à Kyoto, on a pas fait long feu et on s’est endormis direct dans notre petite maison près de la gare, au rythme des ronflements de nos voisins.
Samedi 27 mai: Kyoto ouest
En ce premier jour, nous avions prévu d’aller visiter l’Ouest de Kyoto en commençant par une bonne petite glace à la sortie du train… température oblige!
Alors que nous étions partis pour visiter la célèbre bambourseraie de Arashiyama, nous sommes tombés sur un petit train touristique romantique que nous nous sommes empressés de prendre; au plus grand plaisir d’Antonin qui adore les trains.
Le train passait par une vallée encaissée dans montagnes de l’ouest de Kyoto, le long d’un torrent. L’A/R nous a pris une bonne heure mais on pu profiter d’un magnifique paysage. On pense que ça doit être encore plus beau en automne ou au printemps. Pour le retour il est également possible d’emprunter des bateaux pour une descente plus dynamique. Malheureusement, pressés nous avions déjà acheté le billet retour en train… Dommage.
Au retour, nous sommes descendus une station avant le terminus, à Torokko Arashiyama afin de rejoindre la bambouseraie. Celle-ci était impressionnate malgré la foule.
Une partie de la bambouseraie est située dans l’enceinte du temple Tenryū-ji dans lequel nous avons médité devant le lac et visité les jardins.
Après cette matinée zen, nous avons marché marché marché pour trouver un bus et rejoindre le Nijo castle, la residence des shogun Tokugawa (oui! encore ceux-là) lors de leurs séjours à Kyoto.
Nous n’avons pas pu prendre de photos de l’intérieure. Mais la visite était très instructive et c’était intéressant de comment l’architecture avait été mise au service de la volonté du shogun d’impressionner ses visiteurs. Au début, à l’entrée, et près des salles de réception des visiteurs, les couloirs sont immenses et les peintures menaçantes. Mais plus on progresse vers les quartiers privés du shogun plus les salles sont petites et simples.
A notre sortie, catastrophe! La musique de fermeture, sur le thème de “Ce n’est qu’un au revoir”, s’est déclenchée et une voix nous exhortait de sortir avec tout de même des mots respectueux sur ton cinglant. Nous avons quand même visité les jardins dont voici quelques photos.
A notre sortie, la nuit commençait à tomber, et pour voir le coucher de soleil, nous nous sommes rendus à la Kyoto Tower.
Une fois le soleil couché, on avait un peu faim et du coup on est montés jusqu’en haut de la gare pour trouver un restau.
Après une recherche minutieuse pour trouver un bon restau et se régaler sur la gare de Kyoto, on a laissé tomber et on s’est dirigés vers un à volonté pas trop loin. Défaite de la gastronomie! (mais bon, c’était pas trop cher et plutôt bon pour le prix!)
Dimanche 28 mai: Kyoto sud-est
Après l’avoir encore et encore repoussé à cause du monde, le moment était venu de faire le Fushimi inari Taisha, un sanctuaire shinto de 711 réputé pour le chemin composé de milliers de torii jusqu’au sommet de la montagne.
Déjà à l’arrivée, on a été mis dans l’ambiance avec des bannière vantant le classement 2016 trip advisor du sanctuaire; pas très spirituel tout ça! Ensuite, on a l’a vue, si grande, si bruyante: la foule!
Nous avons commencé à gravir la montagne, tout en luttant pour réussir à prendre des photos de nous avec torii sans les touristes, et là une chose merveilleuse s’est produite!!! Nous nous sommes rendus compte que plus nous grimpions la montagne, moins ils y avait de monde! Et c’est donc dans le silence et la plenitude que nous avons atteint le sommet.
Sur la descente, nous avons profité pour prendre une petite bière locale dans le bar d’une petite mamie très forte pour faire fuir les américains (qui ne voulaient pas enlever leurs chaussures avant de monter sur le tatami).
Sur notre chemin, nous avons fait la découverte d’une merveille de la nature: saviez-vous que les chiens Japonais pouvaient porter robe et culotte? Après tout, c’est bien connu: ils sont pudiques!
Sur le chamin du Sanjusangendo, nous sommes passés par de petites ruelles puis avons visité le temple Tofuku-ji qui nous a surpris avec ses beaux paysages.
On en retient tout particulièrement le couple de Français qui a essayé de rentrer dans les jardins sans payer l’entrée et se sont fait rattraper très vite. Tu peux être le plus discret au monde, à partir du moment où l’entrée se trouve juste devant le guichet, et qu’en plus tu es un gaijin, tu as perdu… Pour info, le ticket d’entrée coûtait moins de 3 euros… Bref.
Prochaine étape: le Sanjusangendo et son millier de statues de Kannon (déesse de la compassion) ainsi qu’une statue de plus au milieu. Il est impossible de prendre de photos de l’intérieur, mais ce temple du XIIIe siècle vaut le détour.
Petite anecdote: un concours de tir à l’arc qui se tenait régulièrement dans ce temple y a laissé des traces… Des tonnes de flèches plantées dans sa charpente!
La dernière épreuve du jour: commander au Subway de la gare avant de prendre le Shinkansen pour la maison. Ils étaient leeeeeeeennnnnntttttttttttssssssssss…
— Anto et Claire
Spoiler alert: il nous reste un dernier week-end à Kyoto (promis c’est la der des der!) pour profiter des couleurs de l’automne et visiter les temples et villas impériales sur réservation. Pas de panique, prochain article, on sort du Japon et on fera Hong-Kong et Singapour!
Merci pour ce partage, cela nous donnerait presque l’envie d’y aller nous-même nous y balader 😉